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L'ASSOCIATION

L’Observatoire Étudiant des Violences Sexuelles et Sexistes dans l’Enseignement Supérieur est une association étudiante inter-filières d’envergure nationale. Notre objectif est de lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans l’Enseignement supérieur, notamment grâce à des enquêtes qui nous permettent de faire un état des lieux de ces violences. Nous pensons que pour briser le cercle des violences, il est essentiel que l’ensemble des parties prenantes (établissements, associations et institutions) se mobilise.

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Nos moyens d’action

Enquêter

  • Dresser un bilan objectif des violences sexistes et sexuelles dans l’Enseignement supérieur via une enquête nationale. Notre première enquête nationale “Paroles étudiantes” est parue en octobre 2020 et a recueilli plus de 10 000 réponses. En 2022, nous avons également lancé un Baromètre national pour faire un état des lieux approfondi de ces violences.
  • Proposer aux établissements de l’Enseignement supérieur de mesurer l’ampleur de ces violences et de construire des plans d’action adaptés à l’échelle de leur campus au moyen d’enquêtes personnalisées.

Recenser

  • Cartographier les initiatives étudiantes agissant contre ces violences dans l’Enseignement supérieur.

Agir

  • Intervenir auprès des étudiant·es pour les informer de leurs droits et les sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles grâce à des conférences et des campagnes de sensibilisation.
  • Mobiliser les acteur·rices de l’Enseignement supérieur et les pouvoirs publics pour que des plans d’action concrets et efficaces soient déployés et pour que la législation évolue.

Nos constats

Sciences Porcs, ENS Lyon, Centrale-Supélec, université de Picardie, Beaux-Arts, HEC, ESSEC, EDHEC : les multiples établissements ayant été épinglés pour violences sexistes et sexuelles en 2021 sont autant de preuves de la continuité des violences sexistes et sexuelles dans le milieu universitaire.

Les obstacles à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’Enseignement supérieur

Trop peu de mesures sont prises par les établissements et par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour pouvoir véritablement endiguer le problème. Le plan d’action présenté à la rentrée 2021 par le Ministère n’est pas encore à la hauteur des enjeux.

Les moyens humains et financiers déployés pour mettre fin à ces violences ne sont pas suffisants.

Le manque de données sur ces violences ne permet pas de rendre compte de leur étendue.

La distinction entre les différents types de violences (harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol notamment) n’est pas claire pour tous·tes.

Les violences sexistes et sexuelles sont minimisées voire passées sous silence par les étudiant·es et les établissements. Cette mise sous silence globale fait des études supérieures un terrain propice aux violences qui se perpétueront ensuite dans le monde du travail.

Les établissements ne respectent pas le cadre légal déjà existant.

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